Le travail apparaîtrait finalement comme l’activité par laquelle l’humanité s’approprie sa propre essence, se réalise en tant que telle : l’homme travaillant deviendrait pleinement humain. C’est par l’effort souvent pénible qu'il passe de "la rudesse à la culture" (Kant), qu’il se civilise.
Il ne s’agit plus ici du travail dans sa dimension mercenaire (travailler pour survivre, pour gagner sa vie), mais d’œuvrer à sa propre humanisation par le travail, tout travail étant travail sur soi.
Ainsi, le travail ne serait finalement pas l'activité servile que les Grecs voyaient en lui, mais au contraire une activité par laquelle les hommes se réalisent en tant qu'hommes, définissent leur propre humanité en s’affranchissant du donné naturel.
N'y a-t-il cependant pas un danger, à poser cette vertu humanisante du travail ?
Source : https://lesmanuelslibres.region-academique-idf.fr Télécharger le manuel : https://forge.apps.education.fr/drane-ile-de-france/les-manuels-libres/philosophie-terminale ou directement le fichier ZIP Sous réserve des droits de propriété intellectuelle de tiers, les contenus de ce site sont proposés dans le cadre du droit Français sous licence CC BY-NC-SA 4.0